Smart Cities à la française
Quels gagnants et quels perdants dans le nouveau paradigme urbain mondial ?
Grande avancée pour les smart cities en France : Dijon va devenir la première ville 100% connectée. C'est inédit et la ville bourguignonne fera donc figure de pionnière dans l'Hexagone. Le maire de Dijon, s'alliant à un consortium Bouygues-Citelum, s'appuie par ailleurs sur Suez, fin connaisseur du territoire puisque gestionnaire de l'eau de la ville depuis 2012. Ainsi, la ville va se doter d'un centre de commandement afin de centraliser et traiter les données remontées par les habitants.
Des situations de la vie quotidienne mises en scène dans cette vidéo réalisée par Suez:
Seules des initiatives isolées avaient été constatées auparavant dans cette ville, comme le montre notre étude Roland Berger «Smart Cities à la française». En devenant 100% connectée, Dijon grimpe en haut de l'échelle aux côtés de villes comme Paris, Montpellier ou Nice.
Au-delà d'une véritable plus-value pour la ville, le tournant Smart City s'avère être un véritable levier de diversification pour les acteurs historiques de la gestion des services publics locaux. Bouygues, Citelium, Suez… Toutes ces entreprises, déjà dotées d'une réelle expertise dans leurs domaines, peuvent ainsi saisir l'occasion de ce chantier de douze ans pour développer leurs activités technologiques et ainsi élargir leur éventail de compétences.
Quels gagnants et quels perdants dans le nouveau paradigme urbain mondial ?