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La French SporTech dans les starting-blocks

La French SporTech dans les starting-blocks

8 juillet 2020

Avec le collectif SporTech, nous avons réalisé une étude "la French SporTech, une filière dans les starting-blocks" afin de dresser un panorama des startups du sport et identifier les forces et les faiblesses de ces entreprises aux solutions innovantes à destination des amateurs et des professionnels, mais aussi des fans. L'organisation des Jeux Olympiques à Paris en 2024 constitue un pôle d'attraction majeur pour faire rayonner les startups françaises à l'international.

A retenir :

• Tous les segments (amateurs, professionnels et fans) de la French SporTech sont en forte croissance, +42% par an entre 2011 et 2019, tirés principalement par le segment professionnel.

• Les Etats-Unis et la Chine ont des filières SporTech déjà matures et ont donné naissance à plus d'une douzaine de licornes.

• Si la France accueille 10% des SporTech européennes (3% à l'échelle mondiale) avec quelques 150 startups, elle demeure loin derrière le Royaume-Uni, leader sur le continent.

• 50% des deals européens restent en dessous du million d'euros alors qu’en Asie, le deal moyen est estimé à 14,3 millions

Lancé avec succès en octobre 2019, le collectif "French SporTech" s'est formé afin de favoriser la réussite de startups françaises.

La SporTech française est à une étape clé de son développement. Plusieurs objectifs :

Unifier le paysage du secteur afin d'augmenter sa visibilité auprès des investisseurs ;

Accroître la notoriété de la SporTech à l'égard du public pour attirer tous les segments de l'industrie du sport (amateurs, professionnels & fans) ;

Profiter de l'organisation des Jeux Olympiques pour créer dès aujourd'hui un écosystème performant et internationalisé pour rivaliser avec les États-Unis et la Chine.

"Les planètes s’alignent : explosion de l'usage d'Apps pour la pratique sportive, besoin fort de digitalisation des institutionnels du sport, mutation du fan, percée du sport en entreprise…avec en toile de fond les JO 2024, la SporTech encore sous-investie a un boulevard devant elle pour créer des champions nationaux."

Martin Jaglin, représentant du collectif SporTech

Il est essentiel que la French SporTech intègre La French Tech 120 et crée "La Silicon Valley de la SporTech" en Europe. La perspective des Jeux Olympiques de 2024 à Paris est une belle opportunité pour les startups françaises de se faire connaître en France et à l'international. Portées à la fois par les acteurs privés et publics, elles doivent se positionner de manière très claire sur le marché SporTech: offres proposé(e)s, public(s) visés, etc.

  • Chacun des trois segments fait face à des défis :
#Amateurs : digitaliser les organisations et connecter la pratique sportive

Ce segment concentre les levées de fonds les plus importantes, et également le plus grand nombre de startups. Trois axes de ddéveloppement : accélérer la digitalisation des équipes et des clubs amateurs, accompagner l’explosion des sports individuels et les connecter en hardware et software, et enfin profiter de la place croissante accordée aux politiques RSE en entreprise via des solutions digitales de coaching ou d'intermédiation.

#Pro : faire cohabiter startups et institutionnels dans un contexte court-termiste

Les cycles courts des droits TV, les promotions et relégations des clubs professionnels (plus d’aléas que dans les ligues américaines) et les règlementations plus strictes comme le fairplay financier créent de l’incertitude, privant ce secteur d’investissements importants et favorisant les stratégies court-termistes, ce qui explique en partie le retard en matière d’innovation pris par les ligues, fédérations et clubs. Le défi majeur des startups est de trouver un terrain d’entente avec ces acteurs institutionnels et de les amener à faire un bond technologique dans l’utilisation des datas avant/pendant/après les matchs, des machines et vêtements connectés et des solutions Tech dans les stades.

#Fans : répondre aux attentes des fans connectés et impatients !

Des millions de fans dans les stades, devant les écrans, dans les communautés digitales… Pourtant, seulement huit startups sont présentes sur ce segment en France, mais quatre d’entre elles affichent déjà un chiffre d’affaires supérieur à 1 million d’euros. Les ayants-droits et diffuseurs s’activent pour reprendre la main sur la valeur de la relation fan de plus en plus captée par les GAFAM, un contexte dans lequel les startups sortent du lot en proposant des expériences fans sans couture sur smartphone, tablette ou casques de VR, ou des jeux de fantasy pour gamifier le suivi d’une compétition.

"La filière SporTech française a de nombreux atouts : un vivier d’entrepreneurs créatifs et dynamiques, des cas d’usages diversifiés, des modèles opérationnels multiples et de plus en plus robustes. Elle doit néanmoins poursuivre sa structuration pour être capable de rivaliser dans les prochaines années avec la Chine et les Etats-Unis."
Portrait of Nicolas Teisseyre
Associé sénior
Paris Office, Western Europe
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Étude

La French SporTech dans les starting-blocks

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Avec le collectif SporTech, nous avons réalisé une étude "la French SporTech, une filière dans les starting-blocks" afin de dresser un panorama des startups du sport et identifier les forces et les faiblesses de ces entreprises aux solutions innovantes à destination des amateurs et des professionnels, mais aussi des fans.

Published juillet 2020. Available in